Conseils utiles à la personne qui appose le bandeau
1.
Préciser le motif de la pose du bandeau.
Précisez le motif de la pose du bandeau en utilisant la syntaxe suivante :
{{admissibilité à vérifier|date=avril 2024|motif=remplacez ce texte par le motif}}
ou
Créer l'espace de discussion. (cette méthode est préférable)
Créez une section "Admissibilité" en page de discussion de l'article en y précisant le motif de la pose du bandeau. Dans ce cas, utilisez la syntaxe suivante :
{{admissibilité à vérifier|date=avril 2024|motif=pdd}}
2.
Informer les utilisateurs concernés.
Pensez à avertir le créateur de l'article, par exemple, en insérant le code ci-dessous sur sa page de discussion :
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Gilbert Giraud était en 1939, le Scoutmestre général du 8e Groupe de Marseille, nommé Groupe Frédéric Mistral. À ce titre, il était aussi le Chef de Clan (Branche ainée des Scouts de France)[1].
Gilbert Giraud était à la tête du Scoutisme français à Marseille pendant l’Occupation.
Il sauva la vie du fondateur du mouvement des Éclaireurs israélites de France de Marseille, Roger Eisinger, ainsi que celle de sa femme et de ses deux enfants.
Le 21 janvier 1943, Roger Eisinger partit pour une rencontre scoute près de Marseille ; il commit l’imprudence de prendre ses propres papiers, frappés du tampon « Juif« . Contrôlé à la gare, il fut arrêté sur le champ, avec un grand nombre d’autres Juifs. Témoin de cette arrestation, Gilbert Giraud, qui connaissait Eisinger du fait de leurs activités communes, alla prévenir sa famille. Madame Eisinger fit appel à Maurice Dejean (q.v.), inspecteur à la Commission à la jeunesse et aux sports de Marseille.
Grâce à ses contacts, Dejean obtint la mise en liberté de Roger Eisinger et le cacha chez lui. Les autres Juifs capturés ce jour-là furent déportés au camp d’extermination de Sobibor, d’où aucun ne revint. La Gestapo continua à traquer Eisinger ; sa femme et ses enfants n’étaient plus en sécurité chez eux. Gilbert et Suzanne Giraud leur donnèrent asile jusqu’à la Libération, malgré les risques énormes et sans demander la moindre contrepartie.
Le 16 avril 1992, le comité Yad Vashem décerne aux époux Giraud le titre de Juste parmi les Nations. Le comité Yad Vashem lui reconnait le sauvetage de quatre juifs au moins : Roger Eisinger, Emy Eisinger et leurs deux enfants[2].